Atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées extinction (CITES)

Au vu de l’absence dans de nombreux pays de la législation nationale nécessaire à la mise en œuvre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), un atelier national  de validation de l’avant projet de loi d’application de ladite convention s’est tenu sur deux jours à l’hôtel les Résidences Dippoka sis à Angré 8è Tranche, les 08 et 09 août 2019, sous l’initiative du Ministère des Eaux et Forêts, financé par le Secrétariat de la CITES.

Une trentaine  d'acteurs et toutes les parties prenantes ayant un lien avec le contrôle du commerce des espèces sauvages en Côte d’Ivoire et à même d’apporter leurs contributions à la mise en œuvre de la loi ont pris part à cet atelier.

Il s’est agit de présenter l’état des lieux mettant en exergue les lacunes de la mise en œuvre de la CITES au niveau national, un avant-projet de loi sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et son décret d’application, à tous les acteurs concernés en vue de les améliorer et de les valider. La Côte d’Ivoire, qui a adhéré à la CITES depuis 25 ans (1994), a décidé, avec l’impulsion du Secrétariat de la CITES, de préparer une législation nationale remplissant les conditions générales nécessaires à l’application de la CITES, conformément à la résolution 8.4(Rev.Cop15).

L’ouverture de cet atelier était présidée par le Colonel AKE Abroba Jérôme, Directeur General Adjoint des Forêts et de la Faune, représentant le Ministre des Eaux et Forêts, Monsieur Alain-Richard DONWAHI.

Le représentant du Ministre, dans son adresse d’ouverture s’est réjouit de la présence  du parterre de personnes ressources, venues apporter leurs contributions pour l’élaboration de l’avant-projet de loi relative au commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. 

Bien que la CITES soit une Convention juridiquement contraignante pour les États qui y ont adhéré, ses dispositions ne sont généralement pas directement applicables. Cela signifie qu’elles ne peuvent pas être pleinement mises en œuvre avant que des mesures nationales spécifiques ne soient adoptées au niveau des Etats. C’est dans ce cadre que cet atelier permettra d’asseoir une base légale solide pour réglementer le commerce international des espèces sauvages et sanctionner le commerce illégal depuis la Côte d’Ivoire.

Notons que cet atelier de validation, se tient  en prélude à la COP18 de la CITES qui se tiendra à Genève en Suisse, du 16 au 28 août 2019 prochain, donnant à cet atelier de validation  d’évoluer vers un projet de loi, venant en appui à la politique de gestion durable des ressources naturelles, conforme et adaptée à la situation de notre pays.

 

Le Service Communication

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